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Clairettego douap douap redux
7 janvier 2008

Actrices

Qu'elle est rigolote Valéria Bruni-Tedeschi. Personnage burlesque pathétique qu'on avait déjà pu découvrir dans "il est plus facile pour un chameau...", elle revient pour Actrices, narrant le mal de vivre de Marcelline, actrice connue en quête de confiance. Valéria se regarde le nombril, le même que pour son précédent film. Marcelline cherche son rôle comme le fil de sa vie, un peu paumée à l'approche de la quarantaine, un peu paumée tout court. Marcelline-Valéria évolue, en équilibre précaire, dans une fragilité extrème... mais elle tient. Un peu l'histoire du jonc qui fléchit etc etc, à l'image de la scène finale où elle rejoint la rive de la Seine énergiquement, à la nage, après s'être jetée dedans. Toujours à la limite entre désespoir, folie et pulsion de vie. Marcelline est résoluement décalée, dans la petite folie du quotidien. souvent ridicule et gaffeuse parce qu'indécise et égocentrique. Certaines longueurs parfois mais le ton est résoluement drôle, le film est jonché de petites perles humouristiques (la prière à l'église, l'ouverture de la porte au théâtre, la gynéco,...), ou de personnages déjantés, révélant tous, malgré eux la force de leurs désirs intérieurs en pleine folie douce (effrayante Noémie Lvowsky, en Glenn Close française, Louis Garrel dans son personnage immuable de séducteur décalé  et je m'en foutiste, Matthieu Amalric en metteur en scène pédant et la Mme Bruni-Tedeschi, en mère libérée, exaspérée par l'immaturité de sa fille). On en redemande.

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Commentaires
E
comme quoi, telle sœur, telle autre sœur qui ne se ressemble pas forcement...pas très français tout ça...mais bon on aura tous compris!<br /> gros bisous réunionnais à notre toulousaine!!!
C
...ah oui le roseau... mais c'est de La Fontaine... pas Pascal (pascal???!?). Pour l'aternance "vrai, "faux", c'est ce manque de limte qui fait tout le charme et le fait que "Héléna Pétrovna...c'est Marcelline!", je dirais même plus "Héléna Pétrovna... c'est Valéria!".
B
Vu aussi, et ok sur le personnage delirious de Valeria et le mélange des genres très réussi du rire au désespoir, du drôle au pathétique. Ceci dit, j'ai trouvé quelques moments un peu long et j'ai eu un peu de mal avec l'alternance du "vrai" et de "faux" (je joue, je joue pas, je joue...). J'ai une vague impression d'un peu trop de scénettes enchainées.<br /> <br /> PS: c'est pas le jonc, c'est le roseau...
Clairettego douap douap redux
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