Le 5e jour
Je ne me tromperais pas en disant que nous avons marché encore le long de la rivière. Le trek touche à sa fin et je connais mon premier énervement quand il nous faut hâter le pas car quelques grains de pluie nous tombent dans les yeux. "On n'est pas en sucre", c'est ca que je me dis. "On va arriver super tôt au campement pour boire 36 thés et rejeter le tout à la même vitesse!!". Mon peti schtroumph grognon ponite le boute de son nez et je serais prête à perdre le groupe. Je m'abstiens; la montagne semle encore plus terriblement quand on est seul dedans... Nous franchissons une vallée de lauriers roses pour arriver le soir, au gîte.
Les rencontres dans ce genre d'endroit sont drôle. Un type qui voyage seul vient nous aborder et nous montrer ses achats de la journée. Etrange le monsieur... On se passera de commentaire, simplement dire qu'il souhaite décorer sa voiture de ses petts tricots dégotés je ne sais où, au gré de sa journée. C'est ce qu'il nous montre, avec un plaisir non dissimulé. Le type souhaite ouvrir un complexe "relaxation-dans-le-désert" pour riches et occidentaux comme nous. Eh oui, on est ca aussi nous les occidentaux... des touristes riches... J'espère simplement, pour sa réussite à venir que la déco y sera différente que celle de sa voiture..